Visuel |
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Blond pâle, vin blanc
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Nez |
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Médicinal en premier nez : goudron, créosote et alcool, avant que la tourbe ne prenne des arômes un peu plus fumés (crackers fumés) et qu'apparaisse un arrière plan plus subtil et prairial-fruité. Plus complexe qu'il n'y paraît de prime abord.
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Goût |
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Attaque huileuse, très légèrement sucrée, où l'on retrouve d'abord, comme au nez, les flaveurs médicinales de goudron, de teinture d'iode et de créosote, ainsi que l'alcool (dans un registre "alcool à brûler") que l'on sent moins au fur et à mesure, ce qui n'est pas plus mal ! Apparaissent en arrière plan des notes maltées plus douces et une sensation prairiale, avec un soupçon d'anis. L'arrière-goût prend une tournure plus fumée et une belle ampleur ; l'âtre froid se mélange à la créosote, puis devient bacon/crackers fumés (un peu comme un Laphroaig). Des touches fruitées et prairiales percent toujours. Le final, sec et relativement long, s'étale sur le feu de bois teinté de goudron, avec un soupçon de raisin sec en toute fin.
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Appréciation |
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L'attaque, que je trouve parfois un peu trop alcoolique (comme le nez : ne vous collez pas le nez sur le verre sous peine de ne sentir que ça), ne m'a pas fait forte impression, mais quel arrière-goût ! Quelle ampleur ! Il faut y revenir pour en pénétrer la complexité. Une expérience intéressante : déposez-en une goutte sur vos doigts, frottez et sentez. Exit l'alcool ; ne restent que les magnifiques arômes tourbés de fumée de cheminée, de goudron et d'iode. Excellent.
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Date |
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2017
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