| Visuel |
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Doré pâle, vin blanc sec
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| Nez |
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Des notes d'alcool émaillent un puissant caractère tourbé, dans un style que je qualifie de "tourbe froide" : créosote, caractère phénolique, médicinal, teinture d'iode. Paraissent, dans un deuxième temps, des notes de tourbe plus "chaude", avec des accents de fumée de feu de bois et un petit quelque chose de salin. Un soupçon de douceur (mais vraiment un soupçon) perce très loin derrière avec une sensation plus prairiale.
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| Goût |
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L'attaque, légèrement amère, reprend le nez, sa note d'alcool, et son registre de "tourbe froide" : âtre éteint, notes médicinales et créosote, mais déjà tempérées par le feu de bois. Une cuillère de confiture (abricot ?) semble s'être perdue devant la cheminée.
L'arrière-goût est ample et marie les deux styles avec bonheur, les saveurs de fumée, de feu et les touches salines affirment leur présence. Un petit fruité d'abricots secs apparaît en arrière plan.
Le final est long (sans atteindre le summum de certains autres Islay) et très sec, presque astringent. Il mêle encore flaveurs médicinales iodées et feu de bois.
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| Appréciation |
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Le mariage est réussi et ajoute de la complexité au caractère tourbé, lui permettant de jouer sur plusieurs registres avec bonheur. Cela dit, il ne fait pas dans la nuance : de la tourbe, et rien que de la tourbe ! (ou presque)
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| Date |
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2018
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